Créer avec foi et patience : ce que la couture m’a appris sur la vie

On me reproche souvent d’être trop lente. 😅

Ma réponse ? “J’aime juste prendre mon temps pour faire les choses…”  ce qui, soyons honnêtes, se traduit parfois par des résultats un peu… bâclés.

Puis est arrivée la couture.

Ah, la couture… ma patience a été mise à l’épreuve comme jamais ! Chaque point, chaque pli, chaque ajustement demandait de la concentration, de la précision, et surtout du temps. Mon TDAH n’a jamais été aussi challengé. Haha !

Au début, je perdais patience. Je voulais aller vite, finir vite, juste pour voir le vêtement prendre forme. Mais plus je m’impatientais, plus les erreurs s’accumulaient… et plus je réalisais que pour créer quelque chose dont je serais fière, il fallait apprendre à ralentir.

Petit à petit, j’ai commencé à m’adapter.

J’ai appris à savourer chaque étape, à écouter le rythme de la création, à apprécier le temps que demande la perfection (ou du moins, ma version de la perfection 😅).

Et tu sais quoi ? Ce que j’ai appris derrière ma machine à coudre ne s’est pas limitée aux vêtements.

Aujourd’hui, je remarque que même dans mon quotidien, j’aborde les choses avec plus de conscience, plus de rigueur et… plus de plaisir. Je prends mon temps, non pas pour traîner, mais pour faire les choses bien, pour créer avec intention et fierté.

La couture m’a appris une leçon simple mais précieuse :

la patience n’est pas une lenteur à corriger, c’est un art à cultiver.

Et parfois, ralentir permet d’aller plus loin que prévu. (Crois le, puisque je te le dis 😉)